Tous les sept ans, Thanksgiving et mon anniversaire se réunissent le même jour. Mon fils aîné et sa famille ont fait le trajet de 10 heures depuis le Missouri pour se livrer comme le meilleur cadeau que j’aurais jamais pu espérer, et cela comprenait Boomer, leur Labrador de 2 ans. Alors que mon fils sortait des méandres de ce périple terrestre, il a dit qu’avec un Bearhawk 5, objet de ses désirs aéronautiques, il aurait fallu deux voyages pour amener tout le monde et leurs bagages à Oshkosh, mais cela aurait tout de même pris moins de temps que de conduire.
Alors que nous digérons notre festin du jeudi avec des remerciements satisfaits, nous avons suggéré des façons de concentrer et de consommer l’intérêt et l’énergie de trois petits-fils, âgés de 5, 7 et 11 ans. (Leur frère aîné, un lycéen, passait les vacances avec son père.) Rappelant sa première exploration du musée de l’aviation EAA quand il avait 7 ans, il a dit que nous n’avions pas d’autre choix que de retourner dans ce terrain de jeu inspirant. Je ne sais pas qui était le plus excité, mon fils ou mes petits-fils.
Les yeux se sont agrandis et la bouche s’est ouverte lorsque nous sommes entrés dans l’atrium du musée où volaient six biplans lumineux, les trois Pitts Specials pilotés par l’équipe de voltige Red Devils et les trois Christen Eagles qui ont remplacé les Pitts et changé le nom de l’équipe. Admission payée (seulement 31 $ pour la famille de cinq personnes; ma carte de membre actuelle m’a permis d’entrer gratuitement), les guides ont proposé aux garçons une chasse au trésor. S’ils pouvaient trouver et enregistrer toutes les lettres individuelles sur les expositions d’avion illustrées des deux côtés de la feuille et décoder le message qu’ils ont épelé, chacun d’eux gagnerait un prix.
Ils étaient partis et marchaient vite, leurs têtes tournant de-ci de-là. Suivant les instructions du docent, ils ont partagé leurs découvertes mais n’ont demandé aucune aide à leurs parents ou à leurs grands-parents. En descendant le niveau d’entrée vers le hangar de l’Aigle, où nous descendrions pour trouver les lettres associées aux avions qu’ils avaient repérés d’en haut, la chasse au trésor a été oubliée, emportée par le souffle pneumatique de l’entrée du sas de la KidVenture Gallery .
Ils se sont familiarisés avec chaque exposition et sont montés dans le simulateur de procédures de pilotage des F-22 et T-28. Et il n’y avait pas de file d’attente car le Black Friday, nous avions essentiellement le musée pour nous seuls. Il y avait tout au plus trois autres familles. L’annonce à 16h35 que le musée fermerait dans 25 minutes a motivé les Spanglers à conclure leurs vols J-3 Cub sur l’escadron de cabines Microsoft Flight Simulator afin que les garçons puissent terminer la chasse au trésor, même si j’avais le sentiment que aucun d’entre eux ne se serait plaint d’avoir été enfermé dans le musée pendant la nuit.
Pendant le dîner, les garçons ont parlé de ce qu’ils avaient vu et fait ce jour-là et ont fièrement empoché leurs récompenses de chasse au trésor magnétique. C’était l’un de ces moments qui rendaient les grands-parents si spéciaux, et j’espérais que les souvenirs que nous avons créés de ce Black Friday seraient durables. Cela a été pour mes deux garçons, et le SMS que j’ai reçu de mon fils lorsqu’ils sont arrivés sains et saufs à la maison suggère qu’il en va de même pour mes petits-fils. Il semble qu’ils aient consacré environ 2 heures de leur trajet à la maison à parler d’avions. Qui sait quel temps apportera? Peut-être que dans sept ans, lorsque Thanksgiving et mon anniversaire partageront à nouveau le même jour, peut-être que mon fils cadet et sa famille, qui ont présenté la première petite-fille à notre clan, voyageront vers le nord pour le dîner et une autre inspiration du Black Friday. –Scott Spangler, rédacteur en chef
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Bibliographie :
Carnets de guerre d’Adrienne Durville/02-15.,Référence litéraire de cet ouvrage.
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